J’ai effectuer plusieurs explorations des jeux d’ombre dans la dernière année. Ce qui m’intéresse dans ce médium d’expression, outre son esthétique indéniable, est son apport à la dramaturgie par son langage symbolique intrinsèque. Quelle est la force évocatrice de l’ombre?
Comment peut-elle se combiner à la matière dans un spectacle? Dans une de mes créations, Grâce, le personnage principale perd la mémoire. Certains souvenirs s’effacent et parfois sa clarté d’esprit est partiellement voilée, puis soudain certains souvenir refont surfacent. J’ai cherché à évoquer ces différents degrés de conscience en jouant avec les ombres et les transparences des écrans. Plusieurs pistes de création ont émergées de ces explorations. Non seulement mon intuition d’utiliser l’ombre pour cette création s’est confirmée, mais je sens que j’aie de nouveau moyens d’expression pour enrichir mon écriture visuelle.
